
Enfant 3 ans difficile : comprendre et gérer les comportements
Lorsque votre enfant débute la diversification alimentaire, c’est aussi le moment où de potentielles allergies alimentaires peuvent se manifester. Parmi les aliments allergènes : le poisson. Vous voulez introduire du poisson dans l’alimentation de votre bébé et vous craignez une réaction allergique ? Quels sont les signes d’une allergie ? Que faire si mon enfant est allergique au poisson ?
Allergie au poisson bébé : faisons le point.
Le poisson fait partie des allergènes les plus souvent en cause des réactions allergiques chez l’enfant. Aussi, il est recommandé de prendre quelques précautions afin d’introduire ce nouvel aliment, riche en oméga-3 et en protéines, dans ses menus de tous les jours. Voici quelques conseils.
Bon à savoir : introduisez les nouveaux aliments un par un, en attendant un ou deux jours avant d’en introduire un autre, pour identifier de potentielles réactions allergiques.
L’allergie est une réaction immunologique (donc du système immunitaire) qui peut survenir chez certains bébés lorsqu’ils sont exposés à des allergènes. Dans le cas de l’allergie au poisson, ces réactions du corps se produisent lorsque votre enfant mange ou est mis en contact avec du poisson.
Lorsque le système immunitaire d’un bébé rencontre des protéines de poisson pour la première fois, il peut les identifier, à tort, comme nuisibles. Cette reconnaissance erronée conduit à la production d’anticorps spécifiques appelés IgE. Lors d’une exposition ultérieure, ces anticorps déclenchent la libération de substances chimiques comme l’histamine, provoquant une réaction allergique. Cette réaction peut se manifester par des symptômes cutanés tels que des démangeaisons, de l’urticaire ou de l’eczéma mais aussi par des troubles digestifs ou respiratoires. Dans des cas sévères, les symptômes peuvent aller jusqu’au choc anaphylactique, nécessitant une intervention médicale immédiate.
Attention à ne pas confondre une allergie alimentaire avec une intolérance alimentaire. Une allergie, comme l’allergie au poisson, implique une réaction du système immunitaire et peut être potentiellement grave (dans le cas d’un choc anaphylactique par exemple). En revanche, une intolérance alimentaire ne met pas en jeu le système immunitaire. Elle est souvent due à une incapacité à digérer certains composants d’un aliment, ce qui peut entraîner des symptômes désagréables mais pas dangereux, tels que des ballonnements ou des douleurs abdominales. Par exemple, l’intolérance au lactose est causée par un manque d’enzymes nécessaires à la digestion du lactose, et non par une réaction immunitaire.
L’allergie au poisson chez les bébés peut se manifester à travers divers symptômes, allant des réactions cutanées aux troubles respiratoires.
Une manifestation cutanée est souvent un premier indicateur de réaction allergique. Elle peut inclure :
En plus des symptômes cutanés, des troubles digestifs peuvent également apparaître après l’ingestion de poisson :
Les réactions respiratoires peuvent être plus préoccupantes et nécessitent une attention immédiate.
Dans les cas sévères, un choc anaphylactique peut survenir, caractérisé par une chute de tension, un malaise (votre bébé devient “tout mou”) et un gonflement soudain. Il faut alors contacter les urgences immédiatement.
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Si vous pensez que votre bébé est allergique, il est alors recommandé de consulter afin de confirmer le diagnostic et d’identifier les allergènes en cause. Dans le cas d’une allergie au poisson, le diagnostic repose généralement sur une combinaison de tests cutanés et sanguins ainsi qu’une évaluation détaillée de l’historique alimentaire de votre bébé.
Tout d’abord, votre pédiatre/médecin ou allergologue commencera par évaluer l’historique alimentaire complet de votre enfant. C’est-à-dire qu’il vous sera demandé de noter tous les aliments introduits dans l’alimentation de votre bébé ainsi que les potentielles réactions allergiques identifiées. Cela permet d’identifier les allergènes suspects et de cibler les tests appropriés.
Les tests cutanés, également appelés prick tests, sont souvent utilisés pour détecter une allergie alimentaire et ne peuvent être réalisés que par un·e allergologue. Une petite quantité d’extrait de poisson est appliquée sur la peau de votre bébé, généralement sur le bras ou le dos, puis la peau est légèrement piquée. Si votre enfant est allergique, une petite bosse rouge apparaîtra à l’endroit de la piqûre, indiquant une réaction de son système immunitaire.
En complément, des tests sanguins peuvent être réalisés pour mesurer les niveaux d’anticorps IgE spécifiques au poisson. Un niveau élevé d’IgE est un indicateur fort d’une réaction allergique. Ces tests sont particulièrement utiles pour confirmer les résultats des tests cutanés ou lorsque ces derniers ne peuvent être effectués, par exemple, en cas d’eczéma sévère.
Bon à savoir : il se peut que votre professionnel·le de santé vous parle de désensibilisation. Il s’agit d’un procédé visant à limiter les réactions immunologiques en présence de l’élément qui fait l’objet de l’allergie, dans notre cas le poisson. Notez néanmoins qu’il s’agit d’un procédé généralement réservé aux enfants plus grands.
Si l’on diagnostique une allergie au poisson à votre bébé, votre professionnel·le de santé vous recommandera quelques précautions quotidiennes, afin de limiter les risques de réactions allergiques graves.
La première mesure en cas d’allergie au poisson : évitez le poisson dans l’alimentation de votre bébé. Voici quelques précautions à prendre :
En cas de réaction allergique sévère, voici comment réagir :
Le poisson fait donc partie des potentiels allergènes. L’allergie au poisson peut se manifester à travers différents symptômes comme des réactions cutanées, digestives ou respiratoires. Si vous pensez que votre enfant d’être allergique au poisson, n’hésitez pas à consulter votre médecin, pédiatre ou un·e allergologue afin de poser un diagnostic et de mettre en place des mesures de précautions.
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Crédits photos : s_kawee | rohaneh | nastuffa | seventyfourimages | ptashkimenko | riderfoot
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