
Bébé qui bouge à intervalles réguliers : comprendre les mouvements de votre bébé
Crises, refus, colères à répétition… Vivre avec un enfant de 3 ans difficile peut parfois épuiser même les parents les plus patients. Pas de panique, tous les enfants passent par là. Découvrez comment reconnaître les signes, comprendre les causes et comment calmer votre enfant pour mieux l’accompagner au mieux dans son développement.
Enfant 3 ans difficile : faisons le point.
À 3 ans, votre enfant est amené à vivre de fortes émotions, entraînant de multiples comportements : refus, colères, agitation… Ces comportements sont normaux pour un enfant de cet âge et s’inscrivent la plupart du temps dans une évolution tout à fait ordinaire. Pour mieux accompagner votre enfant, il peut être utile de comprendre les grandes étapes de son développement.
À cet âge, votre enfant développe rapidement ses capacités cognitives, motrices et émotionnelles. Cette période importante se caractérise par :
La période des 2-3 ans, souvent surnommée “l’âge du non” ou “Terrible Two”, marque l’entrée dans une phase d’opposition, liée à l’affirmation de soi. Votre enfant cherche à s’individualiser, à tester les limites et à s’affirmer face à vous ou aux autres adultes. Ce comportement, comparable à celui de l’adolescent qui se rebelle, est indispensable à la construction de sa personnalité. Mais pourquoi autant de refus ?
Bien qu’il ne soit pas toujours facile d’en identifier la source, ce comportement peut avoir de multiples origines, qu’il s’agisse de facteurs émotionnels, familiaux ou de véritables troubles du comportement liés au développement neurologique. Comprendre ces causes vous permet d’adapter votre réaction et d’accompagner au mieux votre enfant dans cette étape délicate.
L’environnement dans lequel grandit votre enfant joue un rôle essentiel dans son développement. Plusieurs éléments peuvent influencer son attitude :
Dans tous les cas, il est important de rappeler que le cerveau de votre enfant de 3 ans n’est pas encore mature pour gérer seul ses émotions. Vous jouez alors un rôle clé pour l’aider à y faire face et à se sentir mieux.
Parfois, le comportement difficile d’un enfant dépasse le cadre de l’opposition normale ou du besoin d’autonomie. Certains troubles du neurodéveloppement peuvent expliquer une agitation persistante, une impulsivité marquée ou des difficultés majeures de socialisation :
Dans ces situations, un diagnostic précoce par un·e professionnel·le peut permettre la mise en place d’un accompagnement adapté. À cet âge, il est normal de voir apparaître des troubles du comportement comme l’agitation, sans pour autant parler de trouble au sens médical, tous les enfants y sont sujets. Seule une observation prolongée et un diagnostic professionnel peuvent évoquer un syndrome ou un véritable trouble du neurodéveloppement.
Comment réagir face à un enfant de 3 ans difficile ?
Parfois votre enfant peut mettre votre patience à rude épreuve. Bien qu’il n’existe pas de solutions miracles, voici quelques conseils pour tenter d’apaiser les tensions de votre enfant.
L’éducation positive repose sur la bienveillance, le cadre protecteur et le respect des besoins de l’enfant. Voici quelques méthodes :
Les colères et crises sont fréquentes à cet âge et c’est normal. Votre enfant peine encore à exprimer autrement ses besoins ou ses frustrations. Le mieux que vous puissiez faire est d’anticiper la crise et d’assister votre enfant en restant calme :
Bien que la grande majorité des comportements d’opposition, de colère ou d’agitation relèvent du développement normal, certains signes doivent alerter et peuvent justifier une consultation. Les signaux suivants doivent inciter à consulter :
Si ces manifestations persistent plusieurs semaines, malgré un environnement bienveillant, il est conseillé de solliciter un avis professionnel.
Plusieurs professionnels peuvent vous accompagner et vous proposer un un suivi adapté.
Lorsqu’un enfant de 3 ans rencontre des difficultés, plusieurs professionnel·le·s peuvent intervenir selon la nature des problèmes observés. Le pédiatre est généralement le premier interlocuteur : il évalue la croissance, le développement cognitif et émotionnel de l’enfant. Il l’oriente ensuite si besoin vers d’autres spécialistes.
Si les difficultés semblent liées à l’environnement, à l’histoire familiale ou à une souffrance émotionnelle, le psychologue, spécialiste de l’enfance, peut alors analyser les émotions, les interactions et le contexte familial, et proposer des outils pour gérer la colère, l’impulsivité ou l’agressivité.
Enfin, si un trouble, un déficit ou un syndrome neuro-développemental est suspecté, ou si l’enfant présente plusieurs signaux d’alerte, le pédopsychiatre, médecin spécialisé dans les troubles du comportement, le TDAH, l’autisme ou d’autres syndromes, intervient pour poser un diagnostic médical et coordonner la prise en charge adaptée.
D’autres spécialistes peuvent également intervenir, comme les orthophonistes (pour les troubles du langage) ou les psychomotriciens, selon les besoins repérés.
Bon à savoir : il n’y a aucune honte à consulter. Au contraire, un accompagnement précoce permet souvent de mieux comprendre les difficultés de l’enfant, de rassurer les parents et de mettre en place des solutions adaptées pour l’aider à grandir sereinement.
En résumé, accompagner votre enfant de 3 ans difficile nécessite du temps et de la patience. C’est une étape normale de son développement et vous avez la possibilité de l’accompagner pour l’aider à comprendre et gérer ses émotions.
Si vous avez des questions sur le sujet, n’hésitez pas à télécharger l’application May. Une équipe d’infirmières puéricultrices et de pédiatres vous répond 7j/ 7 de 8h à 22h.
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Crédits photos : DragonImages | LightFieldStudios | FamilyStock | yavdat
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