
Enfant de 18 mois qui tape : comprendre et gérer ce comportement
Bienvenue dans votre 8ème mois de grossesse ! Sur votre calendrier, vous êtes à 31 semaines de grossesse, soit 33 semaines d’aménorrhée. Ce mois prendra fin après 35 semaines de grossesse, donc à 37ème semaines d’aménorrhée.
8 mois de grossesse : faisons le point.
Votre bébé va encore beaucoup grandir ! À 33 SA, il mesurera environ 45 cm pour 2 kg, soit la taille d’un ananas. Enfin, à la fin de ce 8ème mois, donc à 37 SA, il mesurera environ 47 cm pour 2,9 kg, soit la taille d’un poireau.
Vous allez commencer à sentir bien plus de choses dans le haut de votre utérus. Si votre bébé a déjà la tête en bas, il n’y a plus beaucoup de risques qu’il se retourne tête en haut, mais en revanche il aime pivoter son dos de gauche à droite !
La tête en bas, parlons-en : pourquoi donc cet enfant a-t-il la tête en bas ? Même si votre enfant semble vivre en apesanteur dans le liquide amniotique, ce qui est le plus volumineux et le plus lourd… c’est sa tête ! Il est donc assez logique qu’il finisse par la diriger vers le bas. Comme le bassin est plus étroit, une fois sa tête bien calée, plus moyen d’en ressortir !
Coincé la tête en bas, cela paraît être une situation peu enviable. Mais votre bébé n’est pas soumis à la même pesanteur que vous : rassurez vous, il est confortablement installé, au chaud dans votre ventre.
Certains bébés peuvent aussi rester en siège, fesses vers le bas. Dans ces cas-là, l’équipe médicale peut vous proposer une tentative de version par manœuvre externe ou discuter de la voie d’accouchement possible : accouchement par voie basse ou accouchement par césarienne si nécessaire.
Avec cette tête en bas et les mains qui se promènent sur son visage et sa tête, certaines de vous nous diront « je vous jure il me gratte la vessie » ou « il donne des coups dans le col de l’utérus cela me fait des décharges dans le vagin”. Si c’est votre cas, pas de panique, rien de grave !
Votre bébé mouline effectivement de ses mains et gigote sa tête dans le petit espace du bassin, ce qui crée des décharges dans les nerfs du petit bassin (vous voyez quand on se tape le coude dans un coin de table ? Eh bien c’est pareil). Et non, rassurez-vous votre bébé ne peut pas toucher directement votre vessie, même si la sensation s’en rapproche !
Même si on le dit toujours prématuré, à 35 SA un enfant est capable de respirer sans aide (et ce, même depuis 34SA !) et de s’alimenter seul. C’est un gros cap !
S’il devait arriver maintenant, le plus souvent votre bébé pourrait se passer de couveuse, en étant auprès de vous en peau à peau au maximum, pour l’aider à réguler sa température corporelle.
Son système digestif est assez mature pour recevoir votre lait et le digérer comme il faut. Il est probable en revanche que sa succion ne soit pas suffisante pour bien stimuler la lactation et c’est là que le tire-lait entre en jeu, pour stimuler l’allaitement et donner le lait recueilli.
Le cœur de votre bébé se prépare au grand jour. Il va garder un fonctionnement très particulier jusqu’à l’instant de la première inspiration, au moment de sa naissance. Pour l’instant :
Durant ce 8ème mois de grossesse, votre corps continue d’évoluer et se prépare petit à petit à l’accouchement.
“Au secours madame la sage-femme, je me suis fait pipi dessus en éternuant ou en rigolant à une bonne blague. Est-ce que c’est grave ?”
Non, s’uriner dessus lors d’un effort est juste la preuve que votre corps s’est bien imprégné des hormones de grossesse et se relâche pour que dans quelques semaines votre bébé puisse traverser ce bassin et ce périnée et que vous soyez toujours la même après son passage. C’est donc (presque) une bonne nouvelle.
La rééducation du périnée et la diminution des hormones de grossesse, qui ont lieu environ 2 mois après l’accouchement , viendront consolider tout ça (histoire d’éviter les fuites permanentes à partir de 50 ans)
Parlez-en avec votre professionnel·le de santé. Dans un but pédagogique, il est intéressant pour comprendre son corps de toucher cette zone, trop peu de femmes connaissent cette partie de leur corps. Alors n’hésitez pas à y apposer vos doigts, à regarder avec un miroir et si le cœur vous en dit, à masser la zone inférieure du vagin, celle qui se situe proche de l’anus.
Il n’a pas été démontré que le massage du périnée avait une incidence sur la fréquence des déchirures à l’accouchement, cependant il réduirait le risque d’épisiotomie (info à prendre avec des pincettes : l’épisiotomie, c’est avant tout une affaire de pratique, cela dépend de qui vous prend en charge à l’accouchement) et réduirait les douleurs périnéales en post-partum (ça on aime !). Ce n’est en revanche pas une obligation, loin de là, mais si ça vous tente, c’est le bon moment pour commencer !
Il y a des femmes qui ont eu des vergetures à l’adolescence et qui n’en auront pas pendant la grossesse. D’autres qui n’en ont jamais eu et qui en auront les 2 dernières semaines de la grossesse. Cela relève bien souvent plus d’une nature de peau que de la quantité d’huile ou de crème que vous appliquerez (mais autant mettre toutes les chances de votre côté).
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à télécharger l’application May. Vous pourrez accéder à une messagerie avec des sages-femmes qui vous répondent 7j/ 7 de 8h à 22h.
Votre bébé continue de grandir, impactant inévitablement votre corps. Vous pouvez alors ressentir une fatigue accrue, des douleurs ligamentaires, des crampes, des nausées, des jambes lourdes ou encore un essoufflement lié à la place prise par votre utérus. Chaque femme vit sa grossesse différemment.
À ce stade de la grossesse, il est possible que vous ayez plus de mal à trouver le sommeil. Les mouvements de votre bébé, les envies fréquentes d’uriner, les contractions, les reflux et l’anxiété possible en fin de grossesse peuvent perturber fortement votre sommeil. Dormir sur le côté avec un coussin d’allaitement et soigner votre alimentation (repas légers, pas de café/thé le soir) peut vous aider.
Il est tout à fait normal de ressentir des contractions pendant la grossesse. Dans la plupart des cas il s’agit de contractions de Braxton Hicks. Il ne s’agit pas de contractions de travail, elles sont bénignes et sans effet sur votre col de l’utérus. Elles peuvent apparaître dès le deuxième trimestre, mais leur présence varie selon les femmes et les grossesses, sans que cela ait une valeur prédictive sur l’accouchement.
Les contractions de Braxton Hicks se traduisent par un durcissement soudain de tout le ventre pendant une trentaine de secondes, avant qu’il ne se relâche. Elles ne sont généralement pas douloureuses, mais parfois gênantes. On en compte en moyenne 10 à 15 par jour, souvent de façon irrégulière, en fin de journée ou après un effort. Elles peuvent être confondues avec les mouvements du bébé, les douleurs ligamentaires ou encore la sensation de ventre tendu liée à la fatigue.
Il est conseillé de rester attentive à leur fréquence et à leur intensité. Tant que ces contractions restent occasionnelles et indolores, elles ne posent pas de problème. En revanche, si elles deviennent régulières, plus fréquentes ou douloureuses, surtout avant le dernier mois de grossesse, il est important de consulter. Dans ce cas, un examen du col permettra de vérifier s’il est modifié. S’il reste inchangé, on parle simplement d’utérus contractile, sans conséquence. Mais s’il commence à s’ouvrir, cela peut annoncer une menace d’accouchement prématuré nécessitant une prise en charge médicale.
La prise de poids idéale dépend de votre situation de départ et notamment de votre IMC (indice de masse corporelle) avant la grossesse. En moyenne, on parle de 12 kilos, mais cette valeur varie : une femme en surpoids devra limiter sa prise de poids, tandis qu’une femme plus mince pourra prendre davantage sans danger.
Un excès de poids vous expose à un risque plus important de complications (hypertension, césarienne, obésité maternelle et infantile, macrosomie du bébé). À l’inverse, une prise de poids insuffisante peut également entraîner des risques (retard de croissance fœtale, prématurité).
Contrairement à l’idée reçue « il faut manger pour deux », vos besoins énergétiques supplémentaires restent modérés : environ +500 kcal en plus par jour au troisième trimestre. L’enjeu n’est pas seulement calorique mais surtout nutritionnel : il s’agit d’apporter des aliments variés et de qualité, adaptés à vos besoins et à ceux de votre bébé.
Pour bien gérer votre poids, nous vous recommandons de bouger régulièrement, d’éviter les sucres rapides (risque de diabète gestationnel) et les produits transformés. La balance doit être un repère mais pas une obsession. Un suivi avec un professionnel de santé (sage-femme, médecin, nutritionniste) peut vous aider à adopter de bonnes habitudes et à vivre votre grossesse plus sereinement.
La grossesse entraîne de nombreux changements hormonaux et physiques qui sollicitent fortement le corps. Sous l’effet de la relaxine, vos ligaments et vos articulations se relâchent pour préparer l’accouchement, tandis que la croissance de votre utérus, la prise de poids et le déplacement de votre centre de gravité accentuent les déséquilibres et la pression sur votre dos et vos articulations.
Résultat : douleurs lombaires, sciatiques, tiraillements ligamentaires ou gêne au niveau du pubis sont fréquents et parfois très invalidants, sans pour autant présenter de danger.
À noter : une douleur inhabituelle, soudaine ou très intense doit vous conduire à consulter en urgence.
Heureusement, il existe de nombreux moyens pour prévenir ou soulager ces douleurs :
En cas de douleurs importantes, l’accompagnement par un kinésithérapeute, un ostéopathe ou la pratique de l’acupuncture peut vous apporter un réel soulagement. Et si ces troubles sont parfois très pénibles, rassurez-vous, ils disparaissent progressivement après l’accouchement.
Au cours du troisième trimestre de grossesse (29 à 41 semaines d’aménorrhée), votre suivi médical devient plus rapproché afin de veiller à votre santé et celle de votre bébé.
Des consultations mensuelles avec votre sage-femme, votre gynécologue ou votre médecin généraliste permettent de contrôler le bon déroulement de votre grossesse. Selon la situation, des examens complémentaires peuvent être réalisés. C’est aussi la période idéale pour suivre les séances de préparation à la naissance et à la parentalité.
Bon à savoir : 7 séances sont prises à en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
Vers 32 SA a lieu la troisième échographie. Elle peut vous sembler un peu décevante, car on y voit très peu de choses, votre bébé est maintenant collé contre les parois. Elle permet de vérifier la morphologie de votre bébé, la quantité de liquide amniotique, la position du placenta et donne une estimation du poids fœtal.
D’autres rendez-vous spécifiques complètent ce suivi : une consultation d’anesthésie entre 32 et 36 SA, qu’il y ait ou non un projet de péridurale et un prélèvement vaginal entre 34 et 38 SA pour dépister la présence du streptocoque B.
Bien que la naissance approche à grand pas, il est normal d’hésiter sur le prénom de votre futur enfant. Chaque parent vit ce moment à sa manière : certains ont déjà trouvé le prénom idéal dès le début de la grossesse, tandis que d’autres préfèrent attendre la rencontre avec leur bébé pour se décider.
Ce choix, à la fois personnel et symbolique, est une étape importante. Si l’inspiration tarde à venir, pas d’inquiétude : notre guide des prénoms est là pour vous accompagner, vous donner des pistes et vous aider à trouver celui qui résonnera le mieux pour vous et votre enfant.
Chaque grossesse est différente ! Le développement de votre enfant, dès sa vie intra utérine, est unique.
Vous êtes perdue dans les calculs ? 2 semaines séparent le nombre de semaines de grossesse et le nombre de semaines d’aménorrhée : 3 SG = 5 SA par exemple. Consultez notre fiche “calendrier de grossesse” en cas de doute !
Pour savoir ce qui vous attend le mois prochain, découvrez notre article sur le 9ème mois de grossesse.
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Crédits photos : aleeenot
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