
Enfant 3 ans difficile : comprendre et gérer les comportements
Est-ce que c’est efficace ? Est-ce que ça ne risque pas de lui faire mal ? Mais surtout, est-ce que c’est recommandé ? Depuis les dernières mises à jour de la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2019 concernant l’usage de la kiné respiratoire chez les bébés atteints de bronchiolite, les questions sont multiples.
On vous dit tout !
La kiné respiratoire pour bébé s’intéresse à tous les troubles de la respiration et cherche à les soulager grâce à différentes manipulations. Elle s’inscrit dans la grande catégorie de la kinésithérapie pédiatrique (qui se concentre donc, comme son nom l’indique, sur les enfants).
Les manipulations pratiquées sur le bébé ont pour but de le faire tousser afin de se débarrasser des sécrétions et glaires qui encombrent son nez et ses poumons lorsqu’il est malade, gênant sa respiration.
On le précise cependant d’emblée, sauf cas particuliers, quand il a le nez pris, le fait de régulièrement laver le nez de votre bébé au sérum physiologique et de le moucher permet d’éviter d’avoir recours à l’intervention d’un·e kinésithérapeute.
Sur May, nous vous proposons des fiches illustrées qui vous détaillent chaque étape, pas à pas.
Vous le saviez ? Un bébé de moins de 6 mois va principalement respirer par le nez, il est donc très important que ce dernier soit parfaitement dégagé.
La kiné respiratoire s’adresse aux bébés qui éprouvent des difficultés pour respirer. Il peut s’agir de difficultés passagères ou chroniques comme la mucoviscidose ou les crises d’asthme.
Attention, une consultation chez un·e kinésithérapeute ne remplace pas une consultation chez un·e pédiatre et ne fait pas office de traitement. La kiné respiratoire soulage les symptômes mais ne traite pas la source du problème.
Si vous avez des questions sur le sujet, n’hésitez pas à télécharger l’application May. Une équipe de pédiatres et infirmières puéricultrices vous répond 7j/7 de 8h à 22h.
Cette question a fait son grand retour en 2019 après les mises à jour des recommandations de la HAS selon lesquelles la kiné respiratoire n’est plus conseillée pour les cas de premier épisode de bronchiolite (une infection respiratoire causée par un virus).
Or, la bronchiolite était l’une des causes de consultation les plus fréquentes en kinésithérapie respiratoire. Elle était même parfois directement prescrite par les médecins. La raison de ce changement de recommandation ? La kiné respiratoire n’a pas prouvé son efficacité dans le traitement de la bronchiolite.
Désormais, c’est bien le lavage de nez régulier au sérum physiologique qui est recommandé, le fractionnement des repas ou encore une hospitalisation pour les cas les plus graves de bronchiolite.
La kiné respiratoire n’est donc plus recommandée pour soigner la bronchiolite des nourrissons, mais elle peut être prescrite par le pédiatre pour d’autres raisons médicales.
La kiné respiratoire présenterait un certain nombre d’avantages pour les bébés :
➡️C’est une technique naturelle qui ne nécessite pas de prise de médicaments.
➡️Votre kinésithérapeute en profite également pour vous apprendre des gestes utiles à mettre en pratique à la maison, principalement le lavage de nez.
➡️Les séances de kinésithérapie peuvent également aider dans le suivi du bébé en cas de maladie : si les symptômes semblent s’aggraver, votre kinésithérapeute vous le signalera et vous conseillera de retourner voir un·e médecin ou d’appeler les urgences.
❗Comme toujours appelez le 15 si vous constatez l’un des troubles suivants :
Les kinésithérapeutes (surtout ceux et celles spécialisé·e·s dans la kiné pédiatrique) sont formé·e·s pour prendre en charge des enfants. Les techniques sont adaptées pour qu’elles ne soient pas douloureuses.
Mais il est sûr que ces manipulations ne sont pas très agréables pour l’enfant, car il s’agit de faire remonter ses glaires dans sa bouche pour qu’il puisse les cracher. Pour autant, c’est un grand soulagement pour lui dans le cadre de certaines maladies comme la mucoviscidose et cela diminue le risque d’infection pulmonaire.
Encore une fois : n’hésitez pas à questionner votre kinésithérapeute sur les manipulations qu’il·elle est en train de faire et leur but, en particulier si vous sentez que votre enfant s’agite beaucoup.
Toutefois, et malgré toutes les précautions prises par votre kiné, il se peut qu’une complication survienne comme des vomissements ou une fracture causée par une mauvaise manipulation.
Pour aller plus loin : Haute Autorité de Santé – Bronchiolite aiguë : la kinésithérapie respiratoire de désencombrement bronchique n’est plus recommandée (has-sante.fr)
Écrit par Sonia Monot avec les expert·e·s May.
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Photo : jorditudela
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