
Le développement de l’intelligence émotionnelle chez l’enfant
Vous vous trouvez démunis face aux pleurs inconsolables de votre nourrisson ? Il n’est pas toujours évident de savoir comment réagir et répondre aux besoins d’un petit être qui ne parle pas. Alors, comment gérer – situation particulièrement stressante pour un jeune parent – les pleurs d’un bébé fatigué qui ne veut pas dormir ?
On fait le point !
Il existe différents types de pleurs chez un nourrisson et chacun s’explique généralement par un besoin spécifique qu’il exprime ainsi :
Les pleurs de faim débutent doucement et s’intensifient de manière progressive. Ils apparaissent après que le bébé a montré des signes de faim, c’est-à-dire :
Les pleurs sont les derniers signaux de faim. L’objectif est de le nourrir avant en repérant ces premiers signes, ce qui vous semblera de plus en plus aisé à force de pratique.
En pleurant, le bébé peut exprimer son besoin d’être près de vous. Pendant 9 mois, il a été bercé en continu et collé aux parois de votre ventre. Après la naissance, il ressent toujours ce besoin d’être en contact avec vous. Le bébé n’aime tout simplement pas la solitude et il vous le fait savoir via les pleurs.
Les pleurs de douleur sont généralement reconnaissables à leur sonorité aigüe et leur forte intensité. Lorsque le nourrisson est sujet à une douleur, il se tortille et se tend. Ces pleurs peuvent souvent apparaître parce qu’il a mal au ventre ou parce qu’un rot est bloqué. Vers l’âge de 6 mois, ils peuvent s’expliquer par une poussée dentaire. Ce n’est pas toujours facile mais il s’agit alors de trouver où se trouve cette douleur et de la soulager lorsque c’est possible.
❗Les pleurs peuvent également s’expliquer par un reflux gastro-œsophagien (RGO) ou une constipation du fait de l’inconfort ressenti par le nourrisson. N’hésitez pas à réaliser une consultation médicale chez un·e pédiatre en cas de symptômes ou de changement de comportement chez votre bébé.
Un bruit ou une ombre peut faire peur au bébé au point qu’il se mette à pleurer. Ces pleurs sont facilement reconnaissables car ils sont associés à une expression du visage chez le bébé qui traduit de l’inquiétude. N’hésitez pas à le câliner, à mettre une petite berceuse avant de le remettre dans son berceau pour répondre à son besoin de réconfort.
Ces pleurs sont assez doux et intermittents au démarrage. Ils peuvent ensuite s’intensifier en cas d’absence de réaction des parents. Quand cela arrive, n’hésitez pas à tenter de répondre à son besoin : vérifier la couche de votre bébé afin de vous assurer qu’elle n’est pas mouillée ou souillée mais également la température de la chambre afin de vous assurer qu’il n’a ni trop chaud ni trop froid, le coucher, changer d’activité… C’est un véritable jeu de piste !
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses qui donnent l’impression que le bébé est inconsolable. Ils apparaissent généralement le soir et sont facilement confondus avec les coliques du nourrisson. Bien qu’aucune étude scientifique ne le prouve à ce jour, ces pleurs seraient un moyen pour le bébé de se décharger des tensions accumulées tout au long de la journée. La mauvaise nouvelle, c’est que vous ne pouvez pas faire grand chose à part être auprès de votre bébé en le rassurant. Promis, ça finit par s’arrêter !
Les pleurs du bébé sont un moyen décharger les toxines et de provoquer l’attachement de l’adulte.
Les pleurs sont avant tout un moyen d’expression pour le bébé qui ne peut s’exprimer autrement. Il s’agit d’un réflexe de survie qui démontre qu’il a besoin de vous. Il est conseillé de ne pas laisser un bébé pleurer seul trop longtemps et de façon répétée sans agir puisqu’il n’est pas capable de gérer seul ses émotions. Tentez d’observer son langage corporel et la situation dans laquelle il se trouve lorsqu’il pleure pour parvenir à répondre à son besoin.
Quand il se met à pleurer :
?Si vous êtes trop stressé·e ou fatigué·e, -on vous comprend !-, n’hésitez pas à prendre quelques instants pour vous et ce, même si vous êtes seul·e. Posez votre bébé en sécurité sur le dos et sans rien dans son lit pour éviter les risques de mort inattendue du nourrisson (MIN) anciennement appelée syndrome de la mort subite du nourrisson (SMSN). Ensuite, éloignez-vous quelques minutes pour prendre l’air sereinement dans une pièce plus calme. Quelques petits exercices de respiration ou de relaxation peuvent peu à peu vous calmer et vous rassurer. Vous pouvez revenir toutes les 5 à 10 minutes vérifier que tout va bien. Si c’est possible, appelez une personne qui peut prendre le relais momentanément.
Parfois les pleurs du bébé sont réguliers et apparaissent souvent aux mêmes moments lors de la journée. Si c’est le cas avec votre bébé, n’hésitez pas à :
Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à télécharger l’application May. Une équipe d’infirmières puéricultrices et de pédiatres vous répond 7j/7 de 8h à 22h.
Avoir un bébé à la maison peut être synonyme d’insomnie, de nuit agitée et d’épuisement pour les parents. De ce fait, il est tout à fait normal que vous souhaitiez trouver des solutions pour faire face à cela. Malheureusement, il n’existe pas d’astuce miracle pour endormir un bébé qui lutte contre le sommeil et pleure sans interruption. Néanmoins, vous pouvez tout à fait tenter un ou plusieurs de ces conseils utiles :
?Le quotidien du bébé est rythmé par des phases d’éveil et de repos. En grandissant, le cycle de sommeil évolue. Vers l’âge de 9 mois, la structure du sommeil commence un peu plus à ressembler à celle de l’adulte. Il est donc nécessaire que le bébé dépense de l’énergie en journée et fasse sa sieste pour ne pas retarder l’endormissement et favoriser les pleurs à cause de la fatigue.
Les pleurs de fatigue sont tout à fait normaux et font partie du quotidien des parents. Cependant, n’hésitez pas à vous faire accompagner par une infirmière-puéricultrice ou un·e professionnel·le de santé spécialiste du sommeil si ces pleurs venaient à avoir un impact trop négatif sur votre quotidien.
Nous vous recommandons également de consulter un·e professionnel·le de santé lorsque les pleurs sont excessifs et apparaissent avant ou après les repas car il peut potentiellement s’agir d’un RGO pathologique, surtout s’ils s’accompagnent d’un trouble du sommeil, de troubles respiratoires ou encore de sang dans les selles ou dans les régurgitations.
Dans tous les cas, consultez dès l’apparition de symptômes annexes aux pleurs tels que la fièvre ou les vomissements pour vous assurer que le bébé n’est sujet à aucune maladie ou infection.
Le bébé n’a que peu de moyens pour exprimer ses besoins et ses émotions. De ce fait, il s’exprime majoritairement par les pleurs. Rassurez-vous, bien qu’ils puissent paraître inquiétants, ces pleurs sont tout à fait normaux et finissent toujours par passer.
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