5 trucs de grands-mères pour savoir quand on va accoucher

Rédigé par Équipe May
Révisé par Léa Kourganoff
Mis à jour le 20 novembre 2025
Préparation à l'accouchement
6 minutes

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Avant les avancées médicales et les suivis de grossesse modernes, nos grands-mères s’appuyaient sur l’observation du corps pour tenter de prévoir la naissance d’un bébé. Aujourd’hui, ces “trucs de grand-mère” font encore parler d’eux. Certains ont été prouvés scientifiquement, tandis que d’autres non. Découvrons ensemble les trucs de grands-mères qui peuvent vous aider à savoir si votre accouchement approche ou non.

Quels sont les trucs de grand-mère pour savoir si on va accoucher ?

D’après nos grands-mères, certains signes permettraient de prédire si la date de l’accouchement approche. Voici les 5 trucs de grand-mère les plus connus :

Le grand rangement

Lorsqu’une envie de grand ménage de printemps vous prend, dans votre maison ou dans votre appartement, il se peut que l’accouchement ne tarde pas. En effet, ce regain d’énergie en fin de grossesse est comparé au principe de “nidation” chez les espèces animales, en particulier chez les oiseaux. Pour faire simple, il est possible que vous ressentiez le besoin de préparer le nid pour votre bébé qui va bientôt naître.

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La pleine lune

Selon ce mythe, si la date de votre terme est proche d’un jour de pleine lune, les chances que vous accouchiez ce jour-là sont plus importantes. Certaines vont même plus loin en affirmant que comme la pleine lune agit sur les marées, donc un liquide, elle pourrait alors avoir un impact sur le liquide amniotique et donc entraîner la perte des eaux.

PLEINE LUNE min

Un transit perturbé 

Les prostaglandines, des hormones qui surviennent au début du travail, peuvent perturber votre transit et vous donner la diarrhée. Si vous constatez un changement dans vos selles ou que vous avez mal au ventre, c’est peut être le signe que la naissance est proche ! Pour patienter, si vous avez mal au ventre, il existe plusieurs astuces pour soulager la diarrhée.

Des envies fréquentes d’uriner

L’envie fréquente d’uriner est déjà très présente durant la grossesse mais le fait qu’elle s’accentue en fin de grossesse peut être le signe que votre accouchement approche. En effet, votre bébé descend maintenant dans le bassin et appuie davantage sur la vessie, provoquant ces envies régulières. Ce signe est souvent interprété comme une préparation naturelle du corps à l’accouchement.

Attention : ces “trucs de grand-mère” ne sont pas prouvés scientifiquement et relèvent plutôt de la croyance populaire. Il n’est pas possible de prédire à 100 % l’accouchement grâce à ces signes. Nous vous conseillons de suivre les conseils de votre sage-femme ou de votre gynécologue plutôt que votre grand-mère en ce qui concerne votre grossesse ou l’accouchement. Vous pouvez également lire notre article pour savoir quels sont les signes à quelques jours de l’accouchement.

Pour un soutien supplémentaire et des conseils personnalisés, téléchargez l’application May, où une équipe de sages-femmes est disponible pour répondre à vos questions 7 jours sur 7, de 8h à 22h.

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Les astuces de grands-mères pour déclencher l’accouchement

Si votre date prévue d’accouchement est dépassée, des astuces de grands-mères peuvent vous être suggérées afin d’aider à déclencher naturellement l’accouchement. Certaines sont transmises depuis des générations. Les méthodes naturelles comme les rapports sexuels, la marche, la consommation de dattes ou de nourriture épicée favoriseraient le déclenchement de l’accouchement.

Bien qu’elles ne soient pas toutes scientifiquement prouvées, certaines femmes enceintes ont trouvé du réconfort et du soulagement en les essayant. En voici quelques-unes. 

Prendre un bain

D’après certaines croyances,  les activités liées à l’eau, comme prendre un bain chaud ou se détendre dans une piscine, aideraient à détendre le corps et favoriser le travail d’accouchement.

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Pratiquer une activité sportive

Les grands-mères vous diront peut-être que des activités telles que la marche ou la descente d’escaliers facilitent la descente du bébé dans le bassin et accentuent la pression de sa tête sur le col, favorisant ainsi la libération de prostaglandines.

Les rapports sexuels

En plus de stimuler la sécrétion d’ocytocine grâce au plaisir ressenti, le sperme apporte des prostaglandines qui favorisent l’assouplissement et l’ouverture du col.

Stimuler vos mamelons

La stimulation des mamelons peut aider à stimuler les contractions utérines. Dans le cas où vous souhaitez allaiter, cette stimulation permet également de préparer vos mamelons. Cependant, il est important de ne pas utiliser ces méthodes quand votre col de l’utérus n’est pas suffisamment dilaté car cela pourrait être inefficace ou causer des douleurs inutiles.

Utiliser des herbes et des remèdes naturels

Certains remèdes traditionnels de grands-mères, comme la consommation de certaines herbes, peuvent prétendument aider à déclencher le travail. La tisane de feuillles de framboisier a notamment la réputation de faciliter l’accouchement et de détendre l’utérus. Cependant, il est essentiel de consulter votre sage-femme ou votre obstétricien avant d’essayer tout remède à base de plantes. 

Attention : dans tous les cas, il est conseillé de ne jamais consommer plus de 2-3 tasses par jour.

Pratiquer des techniques de relaxation

La relaxation, la respiration profonde et d’autres techniques de gestion du stress peuvent aider à soulager la douleur et favoriser un travail plus progressif. Des méthodes telles que la méditation, l’acupuncture ou le massage peuvent être bénéfiques pour certaines femmes.

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Manger des dattes

Au-delà de favoriser  une meilleure digestion, la consommation de 6 dattes par jour en fin de grossesse permettrait la dilatation du col de l’utérus afin de déclencher le début de l’accouchement plus rapidement. Les dattes contiennent de l’ocytocine, l’hormone du plaisir, de l’amour, de l’attachement et surtout des contractions. L’ocytocine commande à l’utérus de se contracter et un pic d’ocytocine permet le décollement du placenta. C’est ce qui permet la dilatation du col de l’utérus.

Bon à savoir : l’ocytocine de synthèse peut être administrée pour déclencher l’accouchement.

Il est important de noter que chaque femme est différente et que les astuces de grands-mères peuvent fonctionner pour certaines et pas pour d’autres. N’hésitez pas à discuter de vos souhaits avec l’équipe médicale Les professionnel·le·s de santé pourront vous guider et vous  proposer des méthodes éprouvées pour vous aider tout au long de votre  accouchement.

Quels sont les signes scientifiquement prouvés d’un accouchement imminent ?

Plusieurs signaux, scientifiquement prouvés cette fois-ci, permettent de savoir si votre accouchement approche. C’est le cas des contractions de travail, intenses toutes les 5 minutes pendant au moins 2 heures : ces contractions sont le signe que vous allez probablement mettre au monde votre bébé dans les heures qui viennent. La rupture de la poche des eaux est également un signe qui marque souvent l’arrivée de votre bébé dans les heures ou jours qui viennent !

Il est important de distinguer les véritables contractions de travail des contractions dites de “faux travail”, ou contractions de Braxton-Hicks. Ces dernières sont des contractions utérines généralement indolores, pouvant être confondues avec des douleurs menstruelles, des mouvements du bébé ou des tiraillements ligamentaires. Elles se caractérisent par leur irrégularité et ont tendance à disparaître progressivement.

On croit souvent, à tort, que la perte bouchon muqueux (cette petite perte de texture glaireuse, gélatineuse de couleur beige, brunâtre ou rosée) est le signe d’un accouchement proche, pourtant ce n’est pas le cas. Il est normal de le perdre en fin de grossesse car le col de l’utérus se modifie et le libère mais cela ne veut pas dire que vous devez vous rendre à la maternité. Parfois, l’accouchement se déroule plusieurs semaines après la perte du bouchon muqueux.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire notre article sur les signes quelques jours avant d’accoucher.

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Le déclenchement artificiel : de quoi s’agit-il ?

Dans le cas où les trucs de grands-mères n’auraient pas fonctionné, un déclenchement artificiel du travail pourrait vous être proposé. Cette intervention consiste à provoquer artificiellement les contractions utérines afin de déclencher l’accouchement. 

Le déclenchement artificiel est proposé lorsque la poursuite de la grossesse représente un risque supérieur pour la mère ou pour l’enfant. Les motifs les plus fréquents incluent des pathologies maternelles (pré-éclampsie, cholestase gravidique, diabète gestationnel, infections), des anomalies de croissance du fœtus, un dépassement de terme, une rupture prématurée de la poche des eaux sans mise en travail. Dans tous les cas, la décision se prend en concertation avec vous après évaluation des bénéfices et des risques.

La méthode choisie dépend de plusieurs facteurs. L’état de votre col de l’utérus, la position de votre bébé, l’urgence de la situation ou encore vos antécédents médicaux. Lorsque le col n’est pas encore « mûr », on utilise des techniques de maturation : l’application de prostaglandines (hormones naturelles ou synthétiques), la pose d’un ballonnet pour ouvrir mécaniquement le col ou encore le décollement des membranes pour stimuler la production hormonale naturelle. Si le col est favorable, le déclenchement peut être obtenu par perfusion d’ocytocine ou par rupture artificielle de la poche des eaux.

Comme tout acte médical, le déclenchement nécessite votre consentement. Vous êtes libre de refuser, à condition de bien mesurer les conséquences possibles pour votre santé ou celle de votre bébé.

En résumé, Il existe de nombreux signes pour savoir si votre accouchement est imminent. Toutefois ces “trucs de grands-mères” ne sont pas prouvés scientifiquement et même s’ils peuvent  s’avérer justes ou rassurants, ils ne remplacent évidemment pas l’avis médical de vos professionnel·le·s de santé. 

Rien ne vous empêche d’écouter les conseils bienveillants de vos aînées ou de sourire devant ces petites superstitions, tout en gardant en tête que votre sage-femme ou votre gynécologue reste votre meilleur repère pour savoir quand votre bébé sera vraiment prêt à pointer le bout de son nez.

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Crédits photos : monkeybusiness | GroundPicture | Media_Photos


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