Parent malade avec nourrisson : comment gérer ?

Publié le 15 juin 2023
Quotidien bébé
3 minutes

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Il est commun pour les parents de se renseigner sur la marche à suivre lorsque le nourrisson est malade mais que faire lorsque la tendance s’inverse et que vous devez gérer un nourrisson en tant que parent malade ?

On vous dit tout dans cet article ! ?

Comment s’occuper d’un nourrisson lorsque l’un des parents est malade ?

S’occuper d’un nourrisson lorsqu’un des parents est malade n’est pas une mince affaire. Il est généralement conseillé de confier les soins du nourrisson au parent qui n’est pas malade, le temps que l’autre parent puisse guérir. Cela demande de l’organisation, de la communication et un temps d’adaptation entre les deux parents. Le plus souvent, un isolement total n’est pas nécessaire. Vous pouvez toujours allaiter votre bébé si vous le souhaitez par exemple. Néanmoins, il est important que vous ayez du temps de repos puisqu’il est nécessaire à votre guérison.

Si vous êtes parent solo, que les deux parents sont malades ou que le co-parent n’est pas en mesure de s’occuper du nourrisson à certains moments de la journée pour des raisons professionnelles, il peut être utile, dans la mesure du possible, de chercher un autre mode de garde (famille, nounou, etc.).

Nous savons à quel point la séparation avec le nourrisson peut être source de stress et d’anxiété chez certains parents. Cependant, ce temps où vous êtes moins en contact avec lui est seulement mis en place par précaution et vise à protéger sa santé. Pas d’inquiétude, cela ne durera pas longtemps ?

Quelles précautions prendre pour éviter de transmettre une maladie à son nourrisson lorsqu’on est malade ?

Lorsque vous êtes malade, n’hésitez pas à mettre en place plusieurs gestes d’hygiène simples pour éviter de transmettre votre maladie à votre nourrisson ou à d’autres membres de votre famille. En voici quelques exemples :

  • Se laver les mains avant la tétée ou le biberon.
  • Éviter le contact salivaire grâce au port du masque chirurgical lors de la tétée (ou du biberon) et aux différents moments où vous vous occupez de lui (surtout si vous avez contracté une maladie contagieuse).
  • Aérer les pièces de votre maison : celles dans lesquelles vous passez le plus de temps doivent être aérées plus longtemps. Ce conseil est assez important puisque la transmission se fait majoritairement via les gouttelettes contenues dans l’air.
  • Éviter le contact autant que possible et limiter les rapprochements : si possible, laissez les tâches liées à l’alimentation et à la garde d’enfant à votre partenaire ou à un membre de votre entourage durant cette période.

Ces conseils pratiques visent à diminuer les risques potentiels de contamination de votre nourrisson. Vous n’avez pas nécessairement besoin de vous mettre en quarantaine. A vous d’adapter en fonction de votre situation et des recommandations de votre professionnel·le de santé. Restez attentif·ve au comportement de votre bébé et consultez rapidement son pédiatre dès l’apparition de symptômes qui pourraient être le signe que la maladie lui a été transmise si les symptômes en question le nécessitent.

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Est-il sûr d’allaiter son nourrisson si on est malade ?

Qu’il s’agisse d’une poussée de fièvre, d’un rhume, d’une grippe, d’une toux ou d’une bronchite, vous pouvez poursuivre l’allaitement sans problème si le traitement éventuel que vous prenez le permet. Les bénéfices de l’allaitement maternel (apport en nutriments, protection immunitaire) ne disparaissent pas lorsque vous êtes malade. Au contraire, la mère allaitante fabrique des anticorps qui luttent contre la maladie ou l’infection, ceux-ci vont ensuite être transmis au nourrisson via le lait maternel. Nous vous conseillons tout de même de rester vigilante car cette transmission d’anticorps ne signifie pas qu’il vous est impossible de contaminer votre nourrisson.

? La poursuite de l’allaitement dépendra principalement du type d’infection, de virus ou de maladie chronique. Votre professionnel·le de santé vous guidera. Rassurez-vous, dans la grande majorité des cas, lorsqu’elle est nécessaire, une interruption temporaire de l’allaitement est privilégiée et non pas un arrêt définitif de l’allaitement.

Gardez en tête que l’allaitement ne constitue en rien une obligation. Si vous vous sentez trop faible pour allaiter au sein, ce n’est pas grave ! Vous pouvez toujours entretenir la lactation avec un tire-lait. Votre bébé sera toujours allaité mais avec des biberons de lait maternel, le temps que vous vous sentiez un peu plus en forme.

Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à télécharger l’application May. Une équipe d’infirmières puéricultrices et de pédiatres vous répond 7j/7 de 8h à 22h.

Peut-on prendre des médicaments quand on allaite ?

La prise de médicaments est souvent possible pour les mères allaitantes car beaucoup ne passent pas dans le lait maternel ou en quantité trop faible pour avoir des conséquences sur la santé du nourrisson. Parmi les antalgiques les plus courants compatibles avec l’allaitement, on compte par exemple le paracétamol ou encore l’ibuprofène. Les informations concernant la compatibilité ou non du médicament avec l’allaitement sont disponibles sur la notice et vous pouvez également consulter le site du CRAT. Toutefois, nous vous déconseillons de pratiquer l’automédication. Privilégiez toujours une consultation auprès de votre médecin pour obtenir un traitement adapté et une bonne posologie.

Le soutien est primordial lorsque l’on est un parent malade avec un nourrisson. Prenez le temps de discuter avec votre partenaire, les membres de votre entourage ou encore avec votre médecin lors d’une visite médicale pour tenter de trouver une solution qui vous permettra de vous reposer le temps que vous vous refassiez une santé ! ?


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