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On parle de deuil périnatal lorsque des parents perdent un fœtus in utero ou un nourrisson. Malheureusement, on estime que 20 à 25% des grossesses ont pour issue une perte périnatale.
Si tout le monde ne réagit pas de la même manière, cette perte est susceptible d’impacter toutes les personnes impliquées dans cette naissance, ou projet de naissance : la mère, le père, mais aussi (si vous avez choisi de les mettre au courant) les frères et sœurs.
Bien entendu, la douleur ressentie n’est pas proportionnelle à l’avancée de la grossesse ni aux conditions dans lesquelles celle-ci s’est arrêtée. La perte d’un enfant peut nécessiter un soutien psychologique important, quelle qu’en soit l’origine.
Qu’il s’agisse d’une fausse couche spontanée, d’une interruption médicale de grossesse (IMG) ou d’une mort fœtale in utero, il est probable que vous ayez besoin de soutien pour surmonter cette perte. Vous pouvez trouver du soutien auprès de différents interlocuteurs : un·e professionnel·le de santé, un·e ami·e de confiance, votre conjoint·e, des membres de votre famille…
Quel que soit le soutien choisi, n’hésitez pas à demander de l’aide lorsque vous en ressentez le besoin. Notez néanmoins que certains signes, lorsqu’ils persistent, peuvent nécessiter de demander l’aide d’un·e professionnel·le de santé :
Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive et il vous faut être à l’écoute de ce que vous ressentez durant cette période difficile. Si vous observez l’un ou plusieurs de ces signes, ou si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à consulter votre médecin, sage-femme ou bien directement un·e psychologue.
Bon à savoir : il existe de nombreux suivis pouvant vous aider à faire face à un deuil périnatal. Vous pouvez également vous rapprocher des réseaux de périnatalité de votre région pour obtenir le nom de professionnel·le·s spécialisé·e·s dans ce domaine.
Les conséquences physiques de la perte d’un enfant ne sont très souvent que temporaires et, si vous envisagez un nouveau projet de grossesse dans ses suites immédiates, vos professionnel·le·s de santé vous encourageront certainement à le mener à bien. En cas de fausse couche par exemple, il n’y a pas de délai particulier à respecter avant de recommencer les essais : l’important est que vous vous sentiez prêt·e·s !
En revanche, l’impact psychologique n’est pas anodin : la dépression et l’anxiété sont possibles et normaux après la perte d’un enfant. Une prise en charge médicale peut alors être nécessaire.
Vous pouvez passer par de multiples ressentis, tous légitimes, qu’il s’agisse d’apathie, de colère, d’incompréhension, de profonde tristesse, ou d’isolement. Ne restez pas seul·e·s face à ces sentiments :
Et n’hésitez pas à extérioriser votre douleur si cela vous aide : écrivez, criez, dessinez, dansez, élaborez petits et grands projets, … Faites des choses qui vous font du bien !
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